1. |
C'EST PAS DES MOTS
04:04
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Oh l'ennemi !
Flaque de boue à mon oreille
Comme une maison où je n'entrerai pas
C’est pas des mots
Pourrais-je tomber de plus haut encore
Dans un moment ou deux la blonde sourira
Vous m'avez retrouvée au fond des rues, morte
Une folie de croire que cette voix est la sienne
Quand je fermerai les yeux elle me traversera
C’est pas des mots
Pourrais-je descendre plus bas encore
Dans un moment ou deux la porte s'ouvrira
Vous m'avez retrouvée au fond des rues, morte
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2. |
L'IVRESSE
03:45
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L’ivresse c’est le jour
Tout se délie à l’aube
Vous n’aviez que vos martels en tête
Vous n’étiez qu’une autre personne
Ni corps ni contour
Tout se réduit en nombres
Vous n’aviez que vos martels en tête
Vous n’étiez qu’une autre personne
Liquide est l’amour
Le reste n’est qu’un geste
Vous n’aviez que vos martels en tête
Vous n’étiez qu’une autre personne
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3. |
QUEL AMI ?
04:26
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Quel ami, quel ami
N’ai-je pas saturé de moi
Saturé de moi ?
Quel ami, quel ami
N’ai-je pas souillé
N’ai-je pas pollué
Foutu dans la cheminée ?
S’il faut partir dans l'éther
Compter les soirs
Pour que l’on m’oublie un peu
J’irai vendre des mascarades
Quel ami, quel ami
N’ai-je pas inondé de moi
Inondé de moi ?
Quel ami, quel ami
N’ai-je pas éreinté
N’ai-je pas excédé
Privé de sa liberté ?
S’il faut partir dans l'éther
Compter les soirs
Pour que l’on m’oublie un peu
J’irai vendre des sucres d'orge
Quel amant, quel amant
N’ai-je pas écoeuré de moi
Écoeuré de moi ?
Quel amant, quel amant
N’ai-je pas sonné
N’ai-je pas assommé
Tenu à mon étrier ?
S’il faut partir dans l'éther
Broyer du noir
Pour que l’on m’oublie un peu
J’irai vendre des parasols
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4. |
QUELQUES-UNS SAVAIENT
01:31
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Quelques –uns savaient
Et quelques–uns savaient
Quelques–uns se pencher
Quelques–uns vous réunir
Quelques –uns savaient
Et quelques–uns savaient
Quelques –uns vous aimer
Quelques –uns vous voir partir
Mais moi jamais
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5. |
LES BOUTEILLES DE CIEL
03:41
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Luis contre jours et marées
Si tu vrilles c’est de l’or
Puisque les bouteilles de ciel
Ne sont bues que par celui qui les vole
Tout contre l’aube ou le froid
(Que la pluie les sépare !)
Sais-tu que jamais d’une seule traite
On atteint celui qu’on vise à la tête ?
Bruis contre l’air et les secousses
Si tu cries c’est de l’or
On n’avance parmi les décombres
Que pour l’amour du chemin qui les traverse
Misère, c’est éclatant
Saoule-toi, saoule-toi d’encre
Les hivers et puis après ?
On en fait des colliers
Et le temps, est ce que tu le bois ?
Lentement, comme on effeuille l’automne
Luis, contre jours et marées
Si tu vrilles, c’est de l’or
Puisque les bouteilles de ciel
Ne sont bues que par celui qui les vole
Misère, c’est éclatant
Saoule-toi, saoule-toi d’encre
Mais je n’avais que la peau sur les os
La peau qui frôlait le vide
Je marche à jeun quand les autres courent
Quand les autres rient
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6. |
RAPPROCHE-LE (TON AMOUR)
03:42
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Entre ici vieux mammifère
Entre nous du bout des lèvres
Pose ton sac
Colle ton horizon
Contre moi
Il n’y a rien d’autre à faire
Entre nous du bout des lèvres
Seuls à la table
Un jour nous finirons d'être là
L’air est à moi
Rouge est le soir
Mes genoux tremblent d’effroi
Rapproche-le ton amour
Car maintenant je n’aime
Que les routes en col
Les chemins de glisse
Et les pentes folles
Entre ici vieux mammifère
Entre nous du bout des lèvres
Pose ton sac
Berce ton horizon contre moi
Comme l'eau et la poussière
Nos corps retournent à la terre
Et je vois venir
La neige des départs
L’air est à moi
Rouge est le soir
Mes genoux tremblent d’effroi
Rapproche le ton amour
Car maintenant je n’aime
Que les routes en col
Les chemins de glisse
Et les pentes folles
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7. |
L'OMBRE DE TA BOUCHE
02:09
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Il n'y a rien de plus beau
Que l'ombre de ta bouche
Sur le carreau
Fasse que je l'embrasse
Avant l'arrivée
Il n'y a rien de plus beau
Mais regarder ta bouche me laisse
Sur le carreau
Il n'y a rien de plus beau
Que l'ombre de ta bouche
Sur le carreau
Fasse que je m'en lasse
Avant l'arrivée
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8. |
MAIS JE VIS AVEC EUX
02:38
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Oui mais moi je vis avec eux
Oui mais moi je vis avec ces gens là
Qu'on appelle ...
Oui mais moi je m’ennuie avec eux
Oui mais moi je m’ennuie avec ces gens là
Qu'on appelle ...
Oui mais moi je pleure avec eux
Oui mais moi je pleure avec ces gens là
Qu'on appelle ...
Des hommes, des hommes
Comme on en voit pas
Oui mais moi je m'engueule avec eux
Oui mais moi je m'engueule avec ces gens là
Qu'on appelle ...
Oui mais moi je fais l'amour avec eux
Oui mais moi je fais l'amour avec ces gens là
Qu'on appelle ...
Des hommes, des hommes
Comme on en voit pas
Oui mais moi je meurs avec eux
Oui mais moi je meurs avec ces gens là
Qu'on appelle ...
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9. |
L'AIR DE LA VIE
04:51
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Le monde s’en va
Le monde s’entasse
Le monde se déchire
Il sera loin
De nous je crois
Dans quelques éclipses
Voyez ces fondrières
Qui d’entre nous s’étonne
C’est bien la terre qui se désiste
D’où vient le sel ?
D’où vient le sang ?
D’où viennent nos envies ?
Et les vallées
Qui se soulèvent
Qui prennent la pluie
Voyez ces arbres qui ont peur
Qui d’entre nous s’étonne
Qu’on ne sache plus où se guérir
C’est l’air de la vie
C’est le sable gris
C’est l’air de la vie
Qui s’encolle à nos cheveux
Mais qui aurait pu dire
Que l’on s’aimerait autant
Qui aurait pu le dire
On émigre quand tu veux
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10. |
L'AUTRE SILENCE
03:15
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La rue est pleine de soupirs et de corps déchirés
Personne n'a vu je crois, mon sang qui s'écoulait
Mais c'est comme ça
Après tout
L’autre silence est en moi
L’autre silence est en moi
Et je l'entends assez
Ma bouche est pleine de manies, de mots bien dessinés
J’ai l'espoir de les désunir avec une parole ou de me taire
Mais c'est comme ça,
Après tout,
L’autre silence est en moi,
L’autre silence est en moi
Et je l'entends assez !
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11. |
B & B
04:11
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T'as vu comme j'ai vu
C'est beau ça fait chaud
Et l'homme qui sommeille en nous
S'est mis à hurler de joie
Des types au dessus des moyennes
Pauvres âmes en peine
Ne voulaient - ne pouvaient pas -
Entendre ça
On s'est demandé pourquoi
Puis on s'est repris dans les bras
De mon coeur logé dans la tête
Planté de fléchettes
Emanaient souvent
Des hurlements de joie
La blonde au dessous des moyennes
Trimballant sa haine
Ne pouvait - ne voulait pas -
comprendre ça
On s'est demandé pourquoi
Puis on s'est repris dans les bras
T'as vu comme j'ai vu
Le haut du panier c'est laborieux
Mieux vaut se remettre
A hurler de joie
Nous surferons sur les moyennes
Qui s'éloignent et reviennent
Qui s'éloignent
Nous surferons sur les moyennes
Qui s'éloignent et reviennent
Qui s'éloignent
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12. |
DES YEUX ET DES MERLES
04:57
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Marie n'est pas une de ces filles
Qu'on s'accroche autour du bras
Qu'on traîne là, qu'on couche là
Qui dansent quand il fait trop froid
Mais ses yeux sont des mers ou de l'alcool
Marie n'est pas une de ces filles
Qui s'attardent ou qu'on retient
Mais qu'ai-je dit, c'est tout l'inverse
C’est elle qui vous revient
Un soir, alors que le sol s'abandonne
Et je la vois, je la vois
Comme une flamme, une flamme lente
Brûler sans fin
Entre les heures et les humeurs de l'ombre
Et je la vois, je la vois
Comme une forêt, une forêt blanche
Où chaque branche se promène,
Chaque branche se souvient
Même à l'aveuglette
Je l'appelle encore
Marie n'est pas une de ces filles
Qu'on oublie au petit matin
Qu'on pose là, qu'on jette là,
Qu'on laisse sur le chemin
Mais les roseaux ou les merles l'emportent
Et je la vois, je la vois
Comme une flamme, une flamme lente
Brûler sans fin
Entre les heures et les humeurs de l'ombre
Et je la vois, je la vois
Comme une forêt, une forêt blanche
Où chaque branche se promène,
Chaque branche se souvient
Même à l'aveuglette
Je l'appelle encore
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H O L D E N Paris, France
Holden est un duo pop fondé à Dublin à la toute fin des années 90 par le guitariste Dominique Depret, alias Mocke, et la
chanteuse Armelle Pioline.
À travers 6 albums pop impressionnants de liberté, le groupe s'est attaché pendant une quinzaine d'années, à chercher une poétique et un son unique dans le paysage hexagonal.
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