1. |
LES ANIMAUX DU CLUB
03:58
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Cours bel animal de club ....
tout le temps que tu rattraperas ....
parfois la nuit me replonge
dans tes soirées hécatombes .....
.... le silence m'ira comme un gant de velours
oh oui !
quel heureux couplet
je n'aurai plus jamais envie d'être aimée
oh non !
c'est trop fatigant
d'être une flammèche qui se tord de douleur à peine allumée
je retourne vers le grand sommeil ...
vous les enfants des faubourgs
cols roulés et gueules d'amour
vous m'avez menti combien de fois ....
cours bel animal de club
cours sur une piste aveugle
tout le temps que tu rattraperas
sera déduit de ton crédit ici bas
.... le silence m'ira comme un gant de velours
oh oui !
quel heureux couplet
je n'aurai plus jamais envie d'être aimée
oh non !
c'est trop fatigant
d'être une flammèche qui se tord de douleur à peine allumée
je retourne vers le grand sommeil ...
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2. |
DANS LA GLACE
03:32
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Tu vois tu vois
Le froid nous a changés
Après une trop longue traversée
On s'est laissé prendre et nous voilà dans la glace
Bon an mal an on se réchauffait
Avec des mots des mots qu'on se versait
Sur notre peau pour que la douleur passe
Qu'elle s'efface
comme ce qui s'étiole et tombe à terre
je lis sur les cernes
mais je ne sais pas comment chaque feuille et chaque pierre
jetée à la mer revient à moi
tu vois tu vois le froid nous a chassés
toujours plus loin vers l'obscurité
dans des pays même pas sur la carte
au hasard
mais d'où qu'on soit c'est la même vue
les mêmes bruits la même avenue
et je ne sens pas plus le soleil
fondre au noir
comme ce qui s'étiole et tombe à terre
je lis sur les cernes
mais je ne sais pas comment chaque feuille et chaque pierre
jetée à la mer revient à moi
Tu vois tu vois
Le froid nous a changés
Après une trop longue traversée
On s'est laissé prendre et nous voilà dans la glace
mais d'où qu'on soit c'est la même vue
les mêmes bruits la même avenue
et je ne sens pas plus le soleil
fondre au noi
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3. |
MIA
03:47
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Une montagne de sel
un pont tressé de fer
vers de plus hauts étages
tu souris et tu nages
un claquement de doigts
une mitaine en soie
dans une pause lente
tu colles tu aimantes
c'est la tour de Babel
qu'on voit du carroussel
c'est l'étang de Chaville
là à travers la grille
une corne de brume
le glissement nocturne
d'un tramway sans chauffeur
plongé dans la vapeur
la vie est un sirop
qu'on boit au bord de l'eau
le monde est une bille
qu'on frotte et puis qui brille
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4. |
LA FIN D'UNE MANCHE
04:00
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J'ai sonné la fin d'une manche
alors j'ai bu comme on peut boire
sur un banc j'ai sondé la terre
des amis m'ont parlé d'elle
j'ai chanté tout et son contraire
j'ai ri aussi presque une nuit entière
étiré 20 ans jusqu'à l'aube
pour les cueillir de toutes mes lèvres
après ça je ne me rappelle
que d'un plongeon dans le vermeil
et le temps qui filait quand même
m'a laissé un battement d'aile
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5. |
UN TOIT ÉTRANGER
03:57
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Combien de fois ai je dormi sous un toit étranger ?
je ne compte plus
le passé
me glisse entre les doigts comme s'il n'était
qu'une vague de petite marée
devons nous devons nous
payer de notre corps ?
sommes nous, sommes nous, sommes nous
des astres morts ?
là dans le creux la brulure d'une larme - mais
d'une seule main j'applaudis
au cris de joie d'une parcelle de mon coeur
qui me fait encore lever la nuit
devons nous devons nous
payer de notre corps ?
sommes nous, sommes nous, sommes nous
des astres morts ?
je cache mes bleus dans ce flou de théatre je le sais
le monde apparait et disparait
laissant la trace d'un écho différé
aux contours dessinés à la craie
devons nous devons nous
payer de notre corps ?
sommes nous, sommes nous, sommes nous
des astres morts ?
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6. |
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qui sait l'inconsistance de l'été ?
saturé de couleurs vagues
les yeux gorgés d'eau et de sable
elles viennent et doucement se laissent couler
au rythme d'une seule danse
on les pousse et elles recommencent
maureen, katie
maya aussi
tissent des cercles
dévorent l'ennui
qui sait l'inconsistance de l'été ?
une étrange cours des miracles
voyez comment elles se rétractent
et moi, moi j'ai devancé l'appel
devant la blancheur de mes pages
d'ailleurs je m'en vais
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7. |
LONGUE EST MA DESCENTE
03:41
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En bas la plage
Une langue de sable
Un bain géant
Pour ceux qui viennent souvent
En moi la rage
Sorte d’anthropophage
Chauffée à blanc
À jeûn depuis longtemps
Pour vous j’étais
Frère siamois déclaré
Jongleur de poche
Ou danseur domestique
Oh l’insouciance
On est pleins de principes….
On triche
Tout consommé
Arrivé le premier
Pris par le bras
D’une horloge électrique
On ne m’attendait pas
D’aussi loin que je me souvienne
Des fourmis dans l’âme
Les cheveux tout ankylosés
Longue, longue est ma descente
On ne m’attendait pas
D’aussi loin que je me souvienne
Des fourmis dans l’âme
D’aussi loin que je me souvienne
Longue, longue est ma descente
On ne m’attendait pas
D’aussi loin que je me souvienne
Des fourmis dans l’âme
Les cheveux tout ankylosés
Longue, longue est ma descente
Longue, longue est ma descente
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8. |
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où est votre langue rosée
je n'entends que la pluie et les oiseaux d'acier
où sont vos lèvres bleues
je ne vois que du feu et des sentiers défaits
où sont vos yeux de hasard
je ne vois qu'une gare des bistrots de quartier
où sont vos bras de faïence
je ne vois que la chance qui me passe à côté
où sont vos mains acrobates
je ne vois que des tasses des bouteilles étoilées
et votre cou de centaure
collé sur votre corps comme du papier maché
où est votre beau squelette
je n'entends que la fête des mots éparpillés
où est votre peau qui danse
je ne vois que des plantes
qui s'ennuient à crever
vous ne savez que disparaître
d'un coup par la fenêtre à la fin de l' été
et le ciel qui résonne
qui réveille et qui tonne
m'emporte dans la foulée
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9. |
LES GRANDS CHEVALS
03:22
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Rien n'est jamais assez beau
regarde ces vautours
qui parlent au bord de l'eau
regarde là bas
on s'approche des grands chevals
tu peux manger dans leur main
si ça te chante
feindre de n'y comprendre rien
et garder l'oeil ouvert
le pauvre monde en cavale
entre nous passera le soleil
quelque chose de vague ou d'éternel
vite avant qu'on ne se désagrège
fuyons, mon infinitésimal
t'es si mal t'es si mal
rien n'est jamais assez faux
regarde ces vautours
qui parlent au bord de l'eau
regarde là bas
on s'approche des grands chevals
tu peux manger dans leur main
si ça te chante
feindre de n'y comprendre rien
et garder l'oeil ouvert
le pauvre monde en cavale
entre nous passera le soleil
quelque chose de vaste ou d'éphémère
vite avant qu'on ne se désespère
fuyons mon infinitésimal
t'es si mal t'es si mal t'es si mal
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10. |
LA CARTA (LA LETTRE)
03:27
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Me mandaron una carta
por el correo temprano
en esa carta me dicen
que cayó preso mi hermano
y sin lastima con grillos
por la calle lo arrastraron
si
La carta dice el motivo
que ha cometido Roberto
haber apoyado el paro
que ya se habia resuelto
si acaso esto és un motivo
presa también voy sargento
si
Yo que me encuentro tan lejos
esperando una noticia
me viene a decir la carta
que en mi patria no hay justicia
los hambrientos piden pan
plomo les da la milicia
si
De esta manera pomposa
quieren conservar su asiento
los de abanico y de frac
sin tener merecimiento
van y vienen de la iglesia
y olvidan los mandamientos
si
Habrase visto insolencia
barbárie y alevosía
de presentar el trabuco
y matar a sangre fría
a quien defensa no tiene
con las dos manos vacías
si
Por suerte tengo guitarra
para llorar mí dolor
también tengo nueve hermanos
fuera de el que se engrilló
los nueve son comunistas
con el favor de mí Diós
si
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11. |
JE DOIS M'EN ALLER
03:49
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Je suis venue les genoux à terre
les cheveux en arrière
mais les paupières me tombent aussi
vas-tu me laisser cher incompris
je te l'ai dit
je t'aime bien mais je dois m'en aller
On s'est saoulés de vin et de mots
on s'est mis k.o
mais les sirènes m'appellent aussi
vas-tu me laisser cher indécis
aujourd'hui
je ne t'en veux pas
mais je dois m'en aller
Je t'ai vu faire le coléoptère
t'élever dans les airs
oh, les cerf volants me parlent aussi,
je les écoute et je les oublie
c'est ainsi
il se fait tard
et je dois m'en aller
je suis déjà sur une autre planète
le coeur et la tête
mais les boulevards me manquent aussi
vas-tu me laisser toi qui respire
qui m'inspire
je n'y peux rien si je dois m'en aller
je suis venue les genoux à terre
les cheveux en arrière
mais les paupières me tombent aussi
vas-tu me laisser cher incompris
je te l'ai dit
je ne t’en veux pas
mais je dois m'en aller
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H O L D E N Paris, France
Holden est un duo pop fondé à Dublin à la toute fin des années 90 par le guitariste Dominique Depret, alias Mocke, et la
chanteuse Armelle Pioline.
À travers 6 albums pop impressionnants de liberté, le groupe s'est attaché pendant une quinzaine d'années, à chercher une poétique et un son unique dans le paysage hexagonal.
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