1. |
MADRID
04:09
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Madrid
Maquillée de strass
Malaxée jusqu'au thorax
Se prélassait depuis longtemps déjà
Madrid
Saupoudrée de sucre
Tout le long des allées en stuc
Se préparait sans trop savoir pourquoi
Madrid
Une souricière
Une avenue sans marche arrière
Un rendez vous où personne ne viendra
Madrid
Où sont tes icônes
À la voix cassée ou aphone
Où sont les anges qui dormaient sur les toits
Deux filles
Au rayon lumière
Devant un mur de réverbère
Se donnaient la main pour la première fois
Deux filles
Qui faisaient la paire
Riaient si fort que la plus belle
A bien failli mourir mourir de joie
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2. |
C'EST PLUS PAREIL
05:23
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JE NE SUIS PLUS CELLE QUI S'ACCROCHAIT A VOS LEVRES
JE NE SUIS PLUS L'ELEVE LA PLUS IMPOPULAIRE
JE NE SUIS PLUS CELLE QUI VOUS FUYAIT DU REGARD
JE NE FAIS PLUS VRAIMENT LE MEME GENRE DE CAUCHEMAR
C'EST PLUS PAREIL
DE QUELLE MANIERE ?
JE CREVE DE NE PAS SAVOIR COMMENT
J'ATTENDS MON HEURE
LA OU AILLEURS
COMME CEUX DONT J'AI OUBLIE LE NOM
JE SUIS PLUS LA FILLE QUI PREFERAIT SE TAIRE
JE NE SUIS PLUS L'ELEVE LA PLUS IMPOPULAIRE
J'ACHETE DES BILLETS DE TRAIN POUR VOIR LA MER
COMME UNE PARISIENNE A PEU PRES ORDINAIRE
C'EST PLUS PAREIL
DE QUELLE MANIERE ?
JE CREVE DE NE PAS SAVOIR COMMENT
J'ATTENDS MON HEURE
LA OU AILLEURS
COMME CEUX DONT J'AI OUBLIE LE NOM
JE NE SUIS PLUS DANS L'OMBRE DES ARRIERE BOUTIQUES
A DESSINER DES CERCLES PARFAITS SUR LES VITRES
A RECOMPTER MES DOIGTS A L'INFINI
J'AI PERDU LE GOUT DE CES CHOSES LA DEPUIS
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3. |
UNE FRACTION DE SECONDE
03:58
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Un jour le bonheur vous sourit
vous êtes comme moi le premier surpris
une fraction de seconde
on voit le bout de l'infini
un jour le bonheur est à vos pieds
un geste suffirait pour le ramasser
mais quelque chose d'étrange
vous pousse plutôt à shooter dedans
ça prend des mois
mais on l'aura
à l'usure, au rabais
les autres savent
mieux que moi
mais quand bien même
j'attends, j'attends , j'attendrais
un jour les dieux sont avec vous
le lendemain ils n'y sont plus du tout
et l'enfer qui s'annonce
finira par vous mettre à genoux
un jour ou l'autre on se compromet
ne serait ce que par la pensée
d'un futur bien tranquille
bercé au son d'une cafetière électrique
ça prend des mois ...
un jour le bonheur vous trahit
vous êtes comme moi le premier surpris
une fraction de seconde
il n'y a plus rien à l'infini
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4. |
CE QUE JE SUIS
04:33
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J'ai bien le droit
J'ai bien le droit, aussi
De faillir, défaillir,
Jusqu'à mesurer le prix
Mais qu'est ce qu’il m'arrive ?
Je ris aux larmes, je larmorie
Mais qu'est ce qu’il m’arrive ?
Je dors au bord de mon lit
Oh oh oh comme je regrette
Je ne suis pas ce que je suis
Les murs ont des oreilles
Les murs me parlent trop
Oh oh oh comme je déteste
Je ne suis pas ce que je suis
La lune qui me surveille
La lune est dans mon dos
J'ai bien le droit
J'ai bien le droit, aussi
De railler, dérailler
Epuiser toute mes envies
Mais qu'est ce qu’il m’arrive ?
J'oublie, je bois, je bois l'oubli
Mais qu'est ce qu’il m’arrive ?
Je dors au bord de mon lit
Oh oh oh comme je regrette
Je ne suis pas ce que je suis
Les murs ont des oreilles
Les murs me parlent trop
J'ai, j'ai bien le droit
J'ai bien le droit, aussi
De conduire, d'éconduire
Les hommes, au bout de la nuit
Oh oh oh comme je regrette
Je ne suis pas ce que je suis
Les murs ont des oreilles
Les murs me parlent trop
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5. |
LA MACHINE
02:51
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En principe on commence en bas
En grattant comme un forçat
En espérant qu′un jour la machine s'arrête
Je transpire et je marche au pas
J′entends des cris derrière moi
Il faudra bien qu'un jour la machine s'arrête
J′en ai bien soupé
J′ai perdu ma fierté
J'ai tout donné
Pour suivre ceux qui me devancent
J′en sais pas plus que toi
J'y crois pas plus que ça
Mais rien n′y fait, rien ne pertube la cadence
J'ai appris toutes les ficelles
Tous les coups de manivelle
Pour éviter qu′un jour la machine s'arrête
Je n'me pose plus de questions
J′ai pris des résolutions
Pour éviter qu′un jour elle ne s'arrête
Je m′occupe en expert
De ses grands bras de fer
Et ça me prend jusqu'à mes journées de vacances
J′en sais pas plus que toi
J'y crois pas plus que ça
Mais rien n′y fait, rien ne perturbe la cadence
Ça me met un coup au moral
De voir ces gens qui se battent
Pour obtenir qu'un jour la machine s'arrête
J′en ai bien soupé
J′ai perdu ma fierté
J'ai tout donné
Pour suivre ceux qui me devancent
J′en sais pas plus que toi
J'y crois pas plus que ça
Mais rien n′y fait, rien ne perturbe la cadence
On sait pas très bien où ça va
Les espoirs de ce type-là
Ça se met tout au fin fond de nos têtes
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6. |
DANS LA GLACE
03:32
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Tu vois tu vois
Le froid nous a changés
Après une trop longue traversée
On s'est laissé prendre et nous voilà dans la glace
Bon an mal an on se réchauffait
Avec des mots des mots qu'on se versait
Sur notre peau pour que la douleur passe
Qu'elle s'efface
comme ce qui s'étiole et tombe à terre
je lis sur les cernes
mais je ne sais pas comment chaque feuille et chaque pierre
jetée à la mer revient à moi
tu vois tu vois le froid nous a chassés
toujours plus loin vers l'obscurité
dans des pays même pas sur la carte
au hasard
mais d'où qu'on soit c'est la même vue
les mêmes bruits la même avenue
et je ne sens pas plus le soleil
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7. |
LA SAISON DES TOURISTES
02:35
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TEL QUE TU ES
J'EN FINIS PAS
AVEC TES ECLATS DE RIRE
MEME SI C'EST PAS SI DROLE
PAS AUTANT QUE TU LE DIS
DANS MON SOMMEIL
JE TE COMPRENDS PAS
TOUT LE TEMPS QU'IL ME FAUDRAIT
POUR SAVOIR COMMENT
JE SUIS SENSEE REAGIR
VU D'OU JE SUIS
C'EST PAS UN DRAME
PAS UNE COMEDIE
C'EST QUELQUE CHOSE ENTRE LES DEUX
ET JE NE PEUX PAS CHOISIR
ET QUAND IL ME VIENT
L'ENVIE DE MONTRER DU POING
C'EST COMME SI J'ETAIS VENUE POUR CES CHOSES LA
TEL QUE TU ES
JE TE COMPRENDS PAS
AVEC TES COUPS DE GRIS
T'ENGLOUTIRAIS LA TERRE
D'UNE GORGEE DE LIQUIDE
TEL QUE TU ES
J'EN FINIS PAS
AVEC UN PEU DE CHANCE
ON IRA SUR LES QUAIS
REGARDER LES TOURISTES
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8. |
SUR LE PAVÉ
03:23
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C’était le temps
Où je marchais sur les eaux
Et tu me suivais à la trace
Et ces montagnes
Comme tu les déplaçais
Juste pour m'amuser
C’est moi qu'on abandonne
Qu'on laisse sur le pavé
Seule avec ma couronne
Sur le pavé
Dans la tourmente
J’avais tellement besoin de toi
Mais t'es pas venu une seule fois
Alors comment
Comment se prendre au jeu
Quand on n'est pas pris au sérieux ?
C’est moi qu'on abandonne
Qu'on laisse sur le pavé
Seule avec ma couronne
Sur le pavé
Est elle vraiment ratée
Cette nouvelle épopée ?
C’était si beau sur le papier
Courage les amis !
Nous ne sommes que des humains
Nous sommes des êtres incertains
Rien que des êtres incertains
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9. |
MARGOT
04:46
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CA NE MANQUE PAS
CA NE BOUGE PAS
DISPARAIT COMME UN CLAQUEMENT DE DOIGTS
JE LUI AVAIS BIEN DIT
DE SUIVRE LE COURS DES CHOSES
DE MARCHER BIEN TRANQUILLE
EN MARGE DES CONTRAINTES
SOMMEILLANT S'IL LE FAUT
POUR FEINTER L'AVENIR
IL FALLAIT ETRE ICI
AU MOMENT LE PLUS PROPICE
LES MAINS DANS LE PRESENT
LES YEUX PRES DE LUI
BERCES PAR LES GRINCEMENTS
DU SOLEIL METALLIQUE
MAIS QUI VEILLE DEVANT LEUR LIT
QUI LEUR FAIT MANQUER D'AIR
TOUT AU LONG DE LA NUIT
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10. |
DÈS DEMAIN
06:03
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Il y a des mondes et je regrette
De n'en connaitre aucun
Qui soit un peu plus éloigné du tien
Que j'aimais bien
Si je savais comment renaître
Je partirais demain
Si on arrive à se comprendre
C’est déjà une phase
Déjà quelque chose
Même si c'est presque rien
Presque rien
Si je savais comment te plaire
Je commencerais demain
Je souris bien sûr moi aussi
Aux anges de passage
Qui apparaissent là où on ne pensait plus
Voir quelqu’un
Pour qu'au hasard des nuits lointaines
Peut-être dès demain ...
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11. |
UN TOIT ÉTRANGER
03:57
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Combien de fois ai je dormi sous un toit étranger ?
je ne compte plus
le passé
me glisse entre les doigts comme s'il n'était
qu'une vague de petite marée
devons nous devons nous
payer de notre corps ?
sommes nous, sommes nous, sommes nous
des astres morts ?
là dans le creux la brulure d'une larme - mais
d'une seule main j'applaudis
au cris de joie d'une parcelle de mon coeur
qui me fait encore lever la nuit
devons nous devons nous
payer de notre corps ?
sommes nous, sommes nous, sommes nous
des astres morts ?
je cache mes bleus dans ce flou de théatre je le sais
le monde apparait et disparait
laissant la trace d'un écho différé
aux contours dessinés à la craie
devons nous devons nous
payer de notre corps ?
sommes nous, sommes nous, sommes nous
des astres morts ?
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12. |
LA LUEUR TIÈDE
03:44
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|||
Je te vois parfois
dans la rue du haut de chez moi
je savais bien
qu'une fois éteint
le feu ne laisse
qu'une lueur tiède
en un tour de main
on s'habitue déjà au déclin
il fallait bien
qu'une fois éteint
le feu ne laisse
qu'une lueur tiède
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13. |
TUNIS
03:14
|
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Je Me Suis Laissée Glisser
Le Long d′une Lame
Mon Corps Endormi
Flottait Sur des Vagues
Et Je Les Voyais
De l'autre côté Du Quai
Se Noyer Dans La Foule
Une Chaleur d′été
Soufflait Sur Mon Visage
Antoine Me Parlait Mais
Je Réagissais A Peine
Et Je m'en Voulais
De Tout Ce Que j'avais Fait
Ces Dernières Semaines
J′étais A Tunis Et Jy Suis Presque Restée
Si Seulement On Me l′avait Demandé
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14. |
L'ESSENTIEL
05:22
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Tes mots comme tes gestes
Tes idées comme le reste
Sont un art
Qui ne me touche pas
Tes cheveux ont peut-être
La douceur que je cherche
Mais tu vois
Je ne les touche pas
C’est ma bouche qui est sèche
Oui c'est ça qui m'empêche
De te dire
Comment et pourquoi
Sous le soleil de février
Je ne vois rien venir
Mais l'essentiel
C’est le soleil
Tes yeux ont peut être
La lueur que je cherche
Mais je crois
Qu'ils ne me touchent pas
Les sons que tu projettes
Sont de moins en moins nets
Ils ne viennent
Même plus jusqu'à moi
C’est ma bouche qui est sèche
Oui c'est ça qui m'empêche
De te dire
Comment et pourquoi
Sous le soleil de février
Je ne vois rien venir
Mais l'essentiel
C’est le soleil
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15. |
LE MERINOS
03:37
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Le Mérinos
(Armelle Pioline / Mocke
Home recording
Le Mérinos ne peut pas
Avancer plus vite ou quoi que ce soit
Mais pourtant chaque fois
La foule lui emboîte le pas
Elle est comme ça
C’est qu’il a l’air de bien s’amuser
À voir le cortège se soulever
Au plus petit doigt levé
À la moindre consigne donnée
On entre en transe
On met nos vies en balance
Applaudissons maintenant
Puisqu’on nous le demande si gentiment
Le Mérinos acceptera
Le liquide ou la carte visa
Il est comme ça
Pas une voix pour lui demander
Ce qu’on est venus acheter
Une mobylette ou un landau
Une casquette ou un maillot
Ça dépend du stock
Ça dépend du Mérinos
C’est qu’il a l’air d’avoir trouvé
La formule pour nous faire marcher
Au plus petit doigt levé
À la moindre consigne donnée
On entre en transe
On met nos vies en balance
Le Mérinos ne peut pas
Avancer plus vite ou quoi que ce soit
Mais pourtant chaque fois
La foule lui emboîte le pas
Elle est comme ça
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16. |
1001 FEMMES
03:57
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17. |
TROMPE L'OEIL
03:14
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18. |
MIKE HARVEY
02:09
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19. |
LE DERNIER PAS
02:59
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20. |
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21. |
LES CLOCHES
03:32
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22. |
BILLY BOY STORY
01:37
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|||
23. |
UN FANTÔME
03:06
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24. |
BOB
05:01
|
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25. |
TUER LE TEMPS
02:53
|
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26. |
BACK TO YOURSELF
02:02
|
|||
27. |
ASTRO JET
01:34
|
|||
28. |
QUE CHANTENT-ILS ?
03:33
|
H O L D E N Paris, France
Holden est un duo pop fondé à Dublin à la toute fin des années 90 par le guitariste Dominique Depret, alias Mocke, et la
chanteuse Armelle Pioline.
À travers 6 albums pop impressionnants de liberté, le groupe s'est attaché pendant une quinzaine d'années, à chercher une poétique et un son unique dans le paysage hexagonal.
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